Il est lui-même serial killer
quand il ne s’emploie pas à les traquer. Lui, c’est Dexter, expert au
service médico-légal de Miami. Un homme tout à fait moral: il ne tue que
ceux qui le méritent. Un jour, il est appelé sur les lieux d’un crime
perpétré selon des méthodes très semblables aux siennes. Dexter
aurait-il rencontré son égo? Ou serait-ce lui qui…? Impossible….
Ayant déjà vu la première saison de Dexter, j’ai été un petit peu déçue, notamment par la brièveté du roman. J’aurais apprécié plus de pages, plus de meurtres (pas) sanglants. Un des passages qui m’avais beaucoup plu dans la série n’est pas présent dans le roman. La série faisant douze épisodes de 50 minutes chacun, il était facile de rajouter plus de détails et plus de scènes. La fin est également assez différente et ça m’a bien plu.
J’ai trouvé que le fait que Dexter soit
un tueur en série de tueurs était une idée assez originale (mais pas
tellement, en fait.). Dexter agit selon des règles précises que lui a
enseigné son père adoptif, Harry, policier, maintenant décédé. Dexter
dit qu’il a en lui un passager noir qui attise son besoin de tuer. Car
Dexter a toujours eu ce besoin de tuer en lui même s’il ne sait pas d’où
il vient. Parfois, en lisant, j’avais presque l’impression d’avoir
affaire à un drogué qui était en manque, en manque de sang, de tuerie.
Et pourtant…et pourtant, malgré tous ces
défauts qui feraient fuir le plus courageux des hommes, on s’attache, au
final, assez vite à Dexter. Peut-être justement parce que ce n’est pas
vraiment de sa faute et peut-être aussi parce qu’il n’a jamais pu
ressentir d’émotion mais qu’il s’applique à toutes les reproduire pour
se faire passer pour un gars normal.
Mais quand arrive une nouvelle enquête,
l’univers de Dexter est chamboulé. Le criminel utilise des méthodes pour
tuer ses victimes qui sont très semblables aux siennes. Dexter
s’intéresse de près à l’affaire grâce à Deborah, sa soeur adoptive qui
est flic aux Moeurs. Et plus l’enquête avance et plus Dexter se demande
si ce n’était pas lui le responsable, le criminel… Surtout que le
criminel semble le connaitre et vouloir communiquer avec lui.
Même s’il ne ressent pas l’amour et tous
ces genres de sentiments, il a une petite amie, Rita. Elle lui convient
très bien car après une histoire compliquée avec son ex-mari, elle a du
mal à vouloir se lancer dans une relation physique avec un homme, ce qui
convient bien à Dexter. Elle a deux enfants, Astor et Cody que Dexter
"aime" bien.
"Mais j’aime les enfants. Je ne
pourrais jamais en avoir car l’éventualité d’un rapport sexuel est
totalement exclue. Rien que l’idée de faire ces choses…Comment peut-on?
Un peu de dignité, voyons!"
Ce que j’ai aimé, c’est qu’à certains
moments, c’est Dexter qui parle et qui raconte l’histoire mais à
d’autre, on a l’impression que c’est son passager noir qui a prit la
parole car il parle de Dexter. C’est assez intéressant. Et sinon, j’ai
adoré l’humour qui ressort de ce roman. C’est une histoire assez morbide
mais qui peut faire sourire à certains moments.
"Je ne suis pas le Père Donovan, pas ce style de monstre.
Je suis un monstre très soigneux, moi."
Un roman bien sympa , à découvrir, même si j’ai préféré la série.
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