J’avais déjà lu quelques tomes de Death Note
et comme je n’étais pas particulièrement fan de ce manga, je ne pensais
pas avoir envie de me lancer dans la nouvelle création du duo
Obha/Obata. Mais ce manga étant justement sur le thème de l’édition de
mangas au japon et sur la vie des mangakas, j’ai tout de même tenté le
coup.
Bienvenue dans les coulisses du manga!
Mashiro possède un don évident pour le
dessin. De son côté, Takagi, le meilleur élève de sa classe, écrit des
scénarios. Ensemble, ils vont forcer le destin! La lente ascension pour
réaliser le meilleur manga jamais édité commence!
Mashiro et Takagi, 14 ans, sont tous deux élèves dans la même classe au collège. Un jour, Mashiro oublie un de ses cahiers en classe et lorsqu’il y retourne, Takagi l’y attend. Dans le cahier de Mashiro, il y a de très beaux dessins représentant Miho, la fille de la classe dont il est très amoureux. Tagaki, qui adore écrire, lui propose alors de devenir mangaka tous les deux. Mashiro est un peu hésitant au départ mais fini par accepter. Mashiro avait un oncle mangaka qui n’a jamais vraiment réussi à percer (malgré un manga et une adaptation en anime) et qui est décédé depuis quelques années. Son grand père lui donne les clés de l’appartement de l’oncle et donc les deux jeunes garçons ont un atelier de mangaka avec tout ce qu’il faut dedans à leur disposition. Leur but: Devenir mangaka et avoir un manga adapté en animé avant leur 18 ans.
Malgré mes appréhensions, j’ai vraiment apprécié ma lecture de ce manga.
Mashiro et Takagi vont devoir se battre
pour atteindre le but qu’ils se sont fixés. L’intrigue est intéressante
mais les personnages ne sont pas franchement attachants. Mashiro est un
garçon réfléchi mais qui peut être impulsif et Takagi est un garçon très
enthousiaste, parfois un peu trop et qui s’intéresse d’un peu trop près
aux filles.
Ce qu’il m’a le plus plu, c’est le thème.
Voir comment sont fait les mangas, c’est plutôt passionnants et c’est
un sacré travail. J’avais déjà lu quelques trucs sur le travail de
mangaka et ça faisait carrément peur. Il faut être sacrément passionnée
et obstiné (et doué aussi) pour réussir dans ce milieu sans déprimer un
peu à cause des dates limites. Dans ce premier tome, on parle encore
assez peu du travail d’édition, plus du travail de création et j’ai
appris beaucoup de choses. Il y a peu d’action et beaucoup de blabla
mais c’est du blabla très intéressant. Je crois bien avoir mis plus de
deux heures à lire ce premier tome la première fois que je l’ai lu.
Il y a aussi l’histoire d’amour de
Mashiro. Bon, perso j’ai trouvé ça hyper niais (mais mignon). En fait,
Miho, la fille dont Mashiro est amoureux, a un rêve. Devenir comedienne
de doublage (seiyu). Et Mashiro lui dit (enfin lui hurle, en fait) que
quand ils auront tous deux réalisés leur rêves (qui se recoupent puisque
que Mashiro et Takagi voudraient que Miho puisse doubler un personnage
dans leur anime quand il existera), ils se marieront. Contre toute
attente, Miho accepte à condition qu’ils ne se parlent que par mail et
sms et qu’ils ne se voient plus jusqu’à ce que leurs rêves se réalisent.
L’intérêt principal du personnage de Miho pour moi est qu’on va pouvoir
en apprendre plus sur les seiyus.
Ce qui m’a moins plu en revanche, c’est
que les personnages féminins sont vraiment plats et n’ont pas beaucoup
de relief. Il y en a peu et elles n’ont pas vraiment de rôle à part de
supporter Mashiro et Takagi dans leur rêve. La mère de Mashiro est
totalement contre le fait que son fils devienne mangaka mais comme son
père est d’accord, elle n’a rien à dire. :"Laisse-le faire. Les hommes ont tous des rêves. Les femmes ne peuvent pas comprendre."
J’ai beaucoup aimé les dessins et surtout
le fait que pour les dessins de Mashiro, le style peut vraiment changer
selon ce qu’il dessine. Takashi Obata a vraiment beaucoup de talent.
Un premier tome fort sympathique qui m’a donné envie de découvrir la suite de la série. Il existe un anime de ce manga. Il y a déjà trois saisons de 25 épisodes chacune.
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