Quand, lors de l’été 2008, j’ai vu ce
roman dans les rayons de ma librairie préférée, je l’ai immédiatement
rajouté à ce que je voulais acheter. Je n’avais jamais entendu parler de
ce livre ni même de son auteur mais la couverture a tout de suite
attiré mon regard. Atlantis, ça évoquait tant de choses en moi qu’il
était impossible que je passe à côté.
Aussitôt acheté, aussitôt dévoré.
En 9000 avant J.-C, selon Platon, se dressait, au milieu de l’Atlantique, une île peuplée par des guerriers, les Atlantes. Mais en quelques heures funestes, elle fut engloutie par les flots…
De nos jours, au large de la
Grèce. Lors de l’exploration sous-marine d’une épave, l’archéologue Jack
Howard trouve un disque en or massif qui donnerait la clé de la cité
perdue.
Au même moment, dans une nécropole égyptienne, le professeur
Hiebermeyer découvre sur une momie un papyrus rédigé en grec ancien qui
mentionne Atlantis et révèle son emplacement…
Avec ces deux découvertes, toute la
science archéologique est remise en cause. Et même les plus sceptiques
doivent se rendre à la raison: l’Atlantide n’est peut-être pas un mythe
mais une réalité…
Dans ce roman, je me suis beaucoup (beaucoup beaucoup) plus intéressée à l’intrigue qu’aux personnages. Même si pour la plupart, ils sont sympathiques et font bien avancer l’histoire, j’ai eu du mal à m’attacher à eux. D’ailleurs, je ne pense pas que ce soit le but du roman même si je suis toujours contente de retrouver Jack et Costas dans toutes leurs autres aventures sous-marines à travers le monde.
J’ai été un petit peu déçue, au début,
que la découverte de l’emplacement de l’Atlantide se fasse si
rapidement. J’aurais bien aimé qu’il y ait des énigmes pour arriver
jusque là, que Jack et ses amis soient obligés de faire le tour du monde
pour trouver des indices. Mais ils rencontrent tant de problèmes dans
leur exploration sous-marine que ça ne m’a pas manqué tant que ça. On
ressent la pression des personnages, principalement de Jack et Costas,
et on vit l’aventure en même temps qu’eux.
Les découvertes que font les personnages
sont impressionnantes mais toutes appuyées (même si elles sont
fictives) par des textes historiques (comme celui de Platon), des faits
irréfutables, etc… En lisant les romans de David Gibbins, on apprend des
tas et des tas de choses sur l’exploration sous-marine (même s’il dit
que certaines des machines utilisées dans ces romans n’existent pas ou
pas encore), sur les civilisations perdues comme les Minoens, sur les
légendes, sur l’histoire. C’est un excellent roman pour la culture
générale.
Et en plus de tout ça, il y a beaucoup
d’action. L’exploration de l’Atlantide ne se fait pas vraiment dans le
calme, les problèmes leurs tombent dessus (ou ils tombent dessus tous
seuls) et ils rencontrent des méchants vraiment très méchants qui ne
sont pas d’accord avec leur exploration.
Jack Howard, c’est l’Indiana Jones des fonds marins!
L’écriture est plutôt fluide. Le
principal problème que l’on peut rencontrer, c’est que certaines
explications peuvent paraître un peu ardues pour des personnes qui n’y
connaissent pas grand chose en archéologie sous-marine mais ce n’est pas
non plus trop compliqué alors ça n’entache pas vraiment la
compréhension de l’histoire.
Atlantis, c’est un roman qui est un
beau mélange de tout un tas de choses (et ça fait une bonne salade) et
ça fonctionne très bien.
J’ai lu sur le blog de David Gibbins qu’Atlantis
allait être adapté sous forme d’une mini-série de trois heures, un
coproduction canadienne et allemande qui devrait sortir d’ici peu et
j’espère qu’un jour, je pourrais la voir en France.
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