lundi 20 janvier 2014

Atlantis, David Gibbins




Quand, lors de l’été 2008, j’ai vu ce roman dans les rayons de ma librairie préférée, je l’ai immédiatement rajouté à ce que je voulais acheter. Je n’avais jamais entendu parler de ce livre ni même de son auteur mais la couverture a tout de suite attiré mon regard. Atlantis, ça évoquait tant de choses en moi qu’il était impossible que je passe à côté.

 Aussitôt acheté, aussitôt dévoré.



En 9000 avant J.-C, selon Platon, se dressait, au milieu de l’Atlantique, une île peuplée par des guerriers, les Atlantes. Mais en quelques heures funestes, elle fut engloutie par les flots…

De nos jours, au large de la Grèce. Lors de l’exploration sous-marine d’une épave, l’archéologue Jack Howard trouve un disque en or massif qui donnerait la clé de la cité perdue. 

Au même moment, dans une nécropole égyptienne, le professeur Hiebermeyer découvre sur une momie un papyrus rédigé en grec ancien qui mentionne Atlantis et révèle son emplacement…

Avec ces deux découvertes, toute la science archéologique est remise en cause. Et même les plus sceptiques doivent se rendre à la raison: l’Atlantide n’est peut-être pas un mythe mais une réalité…



Dans ce roman, je me suis beaucoup (beaucoup beaucoup) plus intéressée à l’intrigue qu’aux personnages. Même si pour la plupart, ils sont sympathiques et font bien avancer l’histoire, j’ai eu du mal à m’attacher à eux. D’ailleurs, je ne pense pas que ce soit le but du roman même si je suis toujours contente de retrouver Jack et Costas dans toutes leurs autres aventures sous-marines à travers le monde.

J’ai été un petit peu déçue, au début, que la découverte de l’emplacement de l’Atlantide se fasse si rapidement. J’aurais bien aimé qu’il y ait des énigmes pour arriver jusque là, que Jack et ses amis soient obligés de faire le tour du monde pour trouver des indices. Mais ils rencontrent tant de problèmes dans leur exploration sous-marine que ça ne m’a pas manqué tant que ça. On ressent la pression des personnages, principalement de Jack et Costas, et on vit l’aventure en même temps qu’eux.

Les découvertes que font les personnages sont impressionnantes mais toutes appuyées (même si elles sont fictives) par des textes historiques (comme celui de Platon), des faits irréfutables, etc… En lisant les romans de David Gibbins, on apprend des tas et des tas de choses sur l’exploration sous-marine (même s’il dit que certaines des machines utilisées dans ces romans n’existent pas ou pas encore), sur les civilisations perdues comme les Minoens, sur les légendes, sur l’histoire. C’est un excellent roman pour la culture générale.

 Et en plus de tout ça, il y a beaucoup d’action. L’exploration de l’Atlantide ne se fait pas vraiment dans le calme, les problèmes leurs tombent dessus (ou ils tombent dessus tous seuls) et ils rencontrent des méchants vraiment très méchants qui ne sont pas d’accord avec leur exploration.

Jack Howard, c’est l’Indiana Jones des fonds marins!

L’écriture est plutôt fluide. Le principal problème que l’on peut rencontrer, c’est que certaines explications peuvent paraître un peu ardues pour des personnes qui n’y connaissent pas grand chose en archéologie sous-marine mais ce n’est pas non plus trop compliqué alors ça n’entache pas vraiment la compréhension de l’histoire.

Atlantis, c’est un roman qui est un beau mélange de tout un tas de choses (et ça fait une bonne salade) et ça fonctionne très bien.

J’ai lu sur le blog de David Gibbins qu’Atlantis allait être adapté sous forme d’une mini-série de trois heures, un coproduction canadienne et allemande qui devrait sortir d’ici peu et j’espère qu’un jour, je pourrais la voir en France.

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