dimanche 18 décembre 2011

Le jeu de l'amour et du hasard, Marivaux



Le jeu de l’amour et du hasard est une pièce écrite par Marivaux ( 1688-1763). Il s’agit d’une pièce comique, divisée en trois actes, un acte de dix scènes, un de treize et le dernier de neuf.


Les personnages sont, Silvia, la fille de Monsieur Orgon, Dorante, le prétendant de Silvia et le fils d’un ami de monsieur Orgon, Lisette, la servante de Silvia, Arlequin, le valet de Dorante, Mario, le frère de Silvia et Monsieur Orgon, le père de Silvia et Mario.


L’histoire est assez simple à comprendre. Monsieur Oron veut marier sa fille, Silvia à Dorante, le fils d’un de ses amis mais la jeune ne tient pas à épouser un inconnu et elle veut pouvoir l’observer tranquillement avant que le mariage ne soit conclut. Elle demande donc à sa servante, Lisette, de prendre sa place en revêtant ses habits, tandis qu’elle prendra le rôle de la servante.

Mais ce qu’elle ignore, c’est que Dorante avait les mêmes inquiétudes à son sujet et que, comme par hasard, il avait eut la même idée avec Arlequin, son valet.

Les deux jeunes gens se rencontrent alors sous les costumes des servants tandis que les deux servants se rencontrent sous les costumes de leurs maitres. Silvia se trouve tout de suite attirée par le jeune homme si courtois et cultivé et est triste qu’il ne soit qu’un simple valet tandis que Dorante se fait la même réflexion sur la jeune fille. La rencontre avec Dorante (Arlequin, donc), ne fait qu’augmenter son attirance pour le valet (Dorante) car le maitre lui parait grossier.

Pendant ce temps, Lisette et Arlequin font connaissance (en pensant que l’autre est le maitre) et le même genre d’attirance se noue entre eux.

Mario et Monsieur Orgon qui connaissent la supercherie regardent toute cette histoire, amusés et Mario s’en mêle même un peu.

Les véritables identités des protagonistes finiront par être dévoilées, arrangeant donc la situation pour tout le monde.


Dans cette pièce, il y a un mélange des classes sociales, les maitres jouant à être les servants, et les servants jouant à être les maitres. Silvia est attirée par le valet qu’elle ne sait pas être Dorante et Lisette par Dorante (mais qui est en fait Arlequin). Ils ont l’air d’avoir peu de choses à faire des classes sociales mais finissent tous par se retrouver en couple avec une personne de sa classe. Les servants avec les servants, les maitres avec les maitres.


C’est une bonne pièce, très sympathique à lire.

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